Aspiole - Le sable du sourireLe monde de l'insomnie ? Bonne idée.Cowbloghttp://aspiole.cowblog.frFri, 08 Feb 2013 09:44:20 +0100180ViensSat, 22 Dec 2012 22:26:00 +0100Sat, 22 Dec 2012 22:26:00 +0100http://aspiole.cowblog.fr/viens-3222164.htmlCasdenorViens, petit, viens
Il y a toujours du feu dans l'âtre
Ça réchauffe, ça ne refroidit jamais
Les lames de glace, c'est pour demain
Viens, petit, viens

Tu es vieux, tu as cent ans
Tu as le parti de l'âge vivant.
Allez, viens petit, viens
Le temps d'être un chasseur, c'est dépassé
Faut être gibier, et géant
Faut ne pas savoir nager
On est sur terre maintenant.
Viens petit viens

Je vais te raconter l'histoire que personne ne te dira
parce qu'il faudra tuer l'autre
Parce qu'il faudra se haïr
Non, viens petit, viens
Je vais te raconter l'histoire qu'il ne faut pas
Les morts  ne se relèvent pas.

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Il pleut comme on ne sait jamais ce que ça veut direThu, 25 Aug 2011 21:12:00 +0200Thu, 25 Aug 2011 21:12:00 +0200http://aspiole.cowblog.fr/il-pleut-comme-on-ne-sait-jamais-ce-que-ca-veut-dire-3132643.htmlCasdenor

et ensuite ça donne des flaques.

Des flaques de souvenirs

rien d'autres.

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ChampagneSun, 17 Apr 2011 17:40:00 +0200Sun, 17 Apr 2011 17:40:00 +0200http://aspiole.cowblog.fr/champagne-3101521.htmlCasdenor Et les hommes mûrissent
Les flammes en fleurs
et les femmes pourrissent

Comme des verres de vins
Trop longtemps délaissés
Qui meurent et s'enfuient

Silence glauque
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MétempsychoseSat, 09 Apr 2011 18:31:00 +0200Sat, 09 Apr 2011 18:31:00 +0200http://aspiole.cowblog.fr/metempsychose-3099573.htmlCasdenor Métope de temps
Mélopée, ose l'esprit
Molle opération des psychoses
Opéra si on moud d'esprit et choses.
Opse et râ mousson d'esprits et de choses
Mourront d'Esope et de prix
Nous aurons osé et prisé.
Orage d'ou pas, prix lissé
Oraison ou parangon. Liaison.
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Le demainSat, 02 Apr 2011 19:38:00 +0200Sat, 02 Apr 2011 19:38:00 +0200http://aspiole.cowblog.fr/le-demain-3098027.htmlCasdenor Je ne sais pas, j'avoue que je ne sais pas. J'ai vu ce chevalet qui s'effondrait lentement. J'ai vu les paysages qui perdaient leur couleur, mais ce gris ne paraissait pas moche. Ou plutôt, si, il était moche, mais je n'y voyais, ni n'y vois, rien de triste.

Comme si un architecte, voyant une ville s'effondrer, constatant la tragédie que c'est, n'a aucun pincement au coeur.
Comme une mère qui met son fils en terre, et ne pleure pas.

Je me demande ce que c'est.
J'ai l'impression que je sens tout.
Et rien à la fois.
Le tout vient s'abîmer dans une sorte de matrice démesurée.
je suis indigné, écoeuré, triste, blasé... Mais tout ça est un carburant.
Et je marche. Je continue a hérisser oniriquement nos non usages, je et moi.
C'est là la clef.
Je crois.
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VacuitéFri, 18 Mar 2011 05:45:00 +0100Fri, 18 Mar 2011 05:45:00 +0100http://aspiole.cowblog.fr/vacuite-3094487.htmlCasdenorIl est peut-être beau. Il est peut-être moche. Certains diraient hideux, d'autres diraient splendides. De ces beautés qui n'existent que dans l'oeil et dans le caractère de ceux qui la regardent. Il avait un regard éthéré, flasque, sordide, et désespéré. De ces regards issus d'un marais, qui n'ont plus de flammes et qui ont pourtant l'intensité du néant.
Il n'y avait pas d'étincelle dans sa marche, et si on se retournait souvent sur lui, c'était avec un sourire narquois. J'avais vu quelques personnes le regarder lorsqu'il était monté dans la rame. Je ne pense pas qu'il faisait attention à leurs regards. Il les voyait, il les sentait s'attarder sur lui, mais il n'y prêtait pas d'importance. Son être tout entier était un trou béant, et suscitait le malaise. Le malaise par cet oeil qui n'était ni terrifié, ni violent, mais empli de la terreur et de la violence que les gens y plaçaient, que son intensité sublimait.

Ses vêtements étaient passe partout. Il ressemblait à ces ombres, à ces espèces de stéréotypes que la télé nous montre, non dans les personnages des séries, mais dans les figurants, ceux qui marchent au loin dans le paysage. Il est descendu de la rame. J'ai laissé la porte se refermer derrière moi. Il marchait. Je ne savais plus où j'étais dans cette immensité qui se nomme la ville. J'allais, je le suivais, comme on suit ces inconnues dans la rue, du regard. Mon regard était un pas. Et je ne me détournais pas de lui.
Savait-il véritablement où il allait ? Je n'aurais su le dire. Nous recroisâmes une ligne, ce qui me fit penser que ce n'était pas le cas. Je le regardais sans cesse. Comme ces démons que l'on n'ose quitter du regard tant on craint qu'ils disparaissent. Je le voyais déjà aspiré par son propre néant., lui, ce doigt levé face au léviathan matérialiste craintif et lâche de la société, lui, ce rire qui ne change rien, ce rire fade et lourd, ce rire qui ne rit même plus, ce sourire qui ne sourit pas, disparaître, engloutis par sa propre vacuité.
La ville était emplie de ce bruit silencieux. Ce bruit qui, parfois, dans un souffle de vent, se lève comme un rideau, tout en demeurant présent. Je n'aurais su si c'était lui, ou moi, qui avait soulevé ce rideau, mais le fait est que nous étions en dessous. Qu'importe les marteaux piqueurs, les hurlements de sirènes, les métros et les voitures, les trains et les avions, les discussions aux téléphones et les bruits de pas, tout semblait fait pour couvrir le silence.

Il se retourna brusquement, et vint se coller contre moi. Son regard se ficha dans le mien, et j'y lus plus encore que ce qu'il fit. A-t-il pris mon visage entre ses mains pour l'attirer brusquement vers lui ? Oui. Mais il l'a stoppé avant ses lèvres. Ou les a-t-il nouées en m'arrachant les miennes, de sorte qu'un peu de mon sang passe dans sa bouche ? Je ne sais plus. Je ne sais plus si j'ai rêvé cet instant où nous étions nu, cet instant où nous nous sommes aimés, au beau milieu de cette journée d'un automne maussade. Je sais juste que je n'ai cessé de me noyer dans son regard, derrière ses paupières comme planté en moi, ce regard qu'il distillait dans ses caresses, dans ses reins, dans sa queue et dans ses lèvres. Cette vacuité et cette vanité, ce risible moment qui ne signifiait rien, et signifiait tout.

Je me suis éveillé dans un appartement. Un appartement vide, en lambeau. Il était parti. Il ne reviendrait pas. Il n'y avait pas eu besoin de mots, pas eu besoin de paroles. Je n'ai pas connu le son de sa voix. J'ai connu le néant.

J'ai vu sa photo hier. Dans le journal. Le type qui tue trois policiers avant d'être abattu. Et toujours ce regard. Ce regard qui n'a pas changé entre sa vie et sa mort. Il était nu dans les rues de la ville. Il était nu, et la peau en lambeau.

J'ai retrouvé du sang sur mes ongles.

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I can swearThu, 17 Mar 2011 05:01:00 +0100Thu, 17 Mar 2011 05:01:00 +0100http://aspiole.cowblog.fr/i-can-swear-3094253.htmlCasdenor in my name
In my soul.

there's always a tommorow
There's always a now
for you and me.

Lao edil na
sooli na laolal edileshem.
sooli na laolal douliedileshemeko.
Laolal edil na
Vilmio laona edil.
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La vacuité vaincueSun, 31 Oct 2010 02:02:00 +0100Sun, 31 Oct 2010 02:02:00 +0100http://aspiole.cowblog.fr/la-vacuite-vaincue-3054223.htmlCasdenor
Pitié, pour qui irons-nous au-delà de l'immortel ?
Nos cheveux sont blêmes, nos sourcils sont creux.
On n'en a pas fini avec l'infini. On n'en a pas fini avec le ciel.
Je veux plonger mon poignard jusqu'au fond d'eux.

C'est comme si tu t'endormais près d'une fontaine, et que tu découvrais que la pierre se moule contre ta bouche. Tu ne respires plus. Ton âme suffoque ainsi par l'entremise de nos lâchetés. Et si l'on allait dormir ? paisiblement ? Comme ces enfants que l'on a été. On ne sait très bien où nous sommes nés. Nous sommes nés dans le présent, et le présent, c'est si peu. Si fugitif. Si mort. Pour ça sans doute qu'il faut le sucer jusqu'à ce qu'il disparaisse. Le présent est fugitif et éternel. C'est là toute sa beauté.

Depuis le futur d'un temps présent, je crois qu'on cours
On écoute les terreurs des animaux et des humains
Mais dis moi est-ce qu'on peut aller mettre le feu à l'amour ?
Pour que la fumée obscurcisse les pierres du destin.

Moi je voudrais bien aller crier l'infini. La folie qui me prend, c'est une lucidité perfide, sordide et brutale. Je vous vois, à travers vous, derrière vous, devant vous, dans chaque direction et dans chaque lieu, ce vide atroce et démesuré. l'atroce est un soupir de joie pour celui qui sait l'avaler. Il ne faut l'amener ni de droite, ni de gauche, mais le faire pénétrer directement jusqu'au cerveau. là-bas, on en devient grand.

Si tout est vide, c'est qu'on a peut-être un moyen
de déchiffrer le néant, pour en faire un sourire.
On ne sera jamais heureux, tu le sais hein ?
On n'aura pas ce moment béât qui oublie le souffrir.

Mais on sera allé si loin qu'on en sera revenu. Derrière la mort de l'âme, l'âme a la joie du revécu. Et même si c'est faux. Même si tu n'étais pas cet homme que mon âme écoute. Même si le tombeau qui t'a recouvert ne s'est jamais refermé devant mes yeux. Même si demain il n'y aura plus aucune trace de nos existences. Même si nous ne sommes, en vérité, que des contingences, j'aimerais te dire que je t'ai vu, et que tu m'avais. C'était demain. Ce sera hier. Et je crois que tu es un homme. et je crois que moi aussi. à l'époque j'appréciais encore les hommes. faut-il que l'existence tourmente mon âme.


Au bout de cette éternité de drame, de quolibets et de sourire
Il y a le néant sauvage qui nous dévorera.
Le vois-tu, amie, étrange amie qui pleurs des saphirs ?
Ce néant, le vois-tu, comme moi je le vois ?

Et pourtant, il grogne, et il hurle car sa victoire est une défaite. Il voulait voir nos yeux se défaire de l'illusion ultime. Mais nous n'aurons plus d'illusion. Notre ultime instant sera une requête envers l'immuable: une requête froide, terrifiante: fais ce que tu as à faire.

Nous avons vaincu la vacuité qui nous dévorera. Et dans son rire, nous sentons la défaite. Cette défaite qui nous tue.
La sens-tu mon amie ?
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InhumanitéWed, 20 Oct 2010 00:50:00 +0200Wed, 20 Oct 2010 00:50:00 +0200http://aspiole.cowblog.fr/inhumanite-3050370.htmlCasdenor
Je détruirai ce virus. Mes anticorps sont fait de volonté. Ma rage est semblable à un glaive tranchant les corps de mes ennemis.

Il y a quelque chose en vous qui ressemble à une syncope de l'âme.
Il y a quelque chose en moi qui ressemble à une épilepsie de la conscience.
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Le futurMon, 18 Oct 2010 00:57:00 +0200Mon, 18 Oct 2010 00:57:00 +0200http://aspiole.cowblog.fr/le-futur-3049598.htmlCasdenor
Alors laissez ce monde s'embraser. battez-vous si vous voulez l'en empêcher.
Et laissez moi poursuivre cette route vers l'impossible, car je créé le futur.
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