J'en ai marre de ce monde déresponsabilisant. Entre les causes génétiques, les causes psychiatriques, les troubles de la personnalité multiples, les circonstances atténuantes, et tout ce genre de conneries, les gens arriveraient à justifier un génocide. "C'est pas moi, c'est le plombier il a confondu les tuyaux de gaz avec ceux de l'eau pour les douches".

Groumpf.
</ado rebelle>
</mais c'est quand même vrai>

C'est si jeune. En fait, ce n'est même pas encore apparu. C'est comme un monde qui va s'ouvrir, et qui ne s'ouvre pas encore, comme une fleur à l'aurore, qui entend les rayons du soleil vibrer au-dessus de ses pétales repliés, et frémit à l'idée de s'éveiller lentement au jour. Voilà, c'est ça ce qu'il se passe.

Ce labyrinthe est étrange. Il est constitué de nombreux lieux comme celui-ci. Combien ? Aucune idée. Quelle différence y a-t-il entre eux ? mais strictement aucune. Il permet juste de détruire toute forme de rationalisation, de lecture chronologique. La chronologie envers ce que je fais est un crime. Tout doit être éclaté, c'est comme un miroir qui restituerait une image fidèle si on le brisait. La vie est ainsi, et c'est bien ce qui compte. Ici, et là. Qui veut connaître tout aurait du travail, car tout est caché, soigneusement planqué, et ne cesse de grossir. Chaque lieu n'a strictement aucune différence d'avec les autres et peut recevoir les mêmes absurdités que les autres, juste en dessous d'une pensée profondément philosophique, ou d'un rire gras, vide, incompréhensible. Ce n'est pas utile de comprendre. Je me comprends. ça me convient.

Et si jouer était la seule chose qui avait un intérêt ? Osez me suivre.