Aspiole

Le sable du sourire

Dimanche 17 avril 2011 à 17:40

Les chiens pleurent
Et les hommes mûrissent
Les flammes en fleurs
et les femmes pourrissent

Comme des verres de vins
Trop longtemps délaissés
Qui meurent et s'enfuient

Silence glauque

Casdenor

Samedi 9 avril 2011 à 18:31

Mais tant de psychose
Métope de temps
Mélopée, ose l'esprit
Molle opération des psychoses
Opéra si on moud d'esprit et choses.
Opse et râ mousson d'esprits et de choses
Mourront d'Esope et de prix
Nous aurons osé et prisé.
Orage d'ou pas, prix lissé
Oraison ou parangon. Liaison.

Casdenor

Samedi 2 avril 2011 à 19:38

C'est comme un chevalet qui meurt à force de faire des vagues vers soi. Tout ça nous submerge. Et submergé on s'effondre. C'est ce qu'on m'a dit.
Je ne sais pas, j'avoue que je ne sais pas. J'ai vu ce chevalet qui s'effondrait lentement. J'ai vu les paysages qui perdaient leur couleur, mais ce gris ne paraissait pas moche. Ou plutôt, si, il était moche, mais je n'y voyais, ni n'y vois, rien de triste.

Comme si un architecte, voyant une ville s'effondrer, constatant la tragédie que c'est, n'a aucun pincement au coeur.
Comme une mère qui met son fils en terre, et ne pleure pas.

Je me demande ce que c'est.
J'ai l'impression que je sens tout.
Et rien à la fois.
Le tout vient s'abîmer dans une sorte de matrice démesurée.
je suis indigné, écoeuré, triste, blasé... Mais tout ça est un carburant.
Et je marche. Je continue a hérisser oniriquement nos non usages, je et moi.
C'est là la clef.
Je crois.

Casdenor

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